Les trois types de graphèmes
constituent la grammaire de l’art et leur association forme la
structure syntaxique du langage visuel. Ce sont des sources
d’informations sur les capacités intellectuelles et culturelles de
l’homme préhistorique.
Il y a trois catégories
de syntaxe associative : l’association, la séquence et la scène.
Tout l’art paléolithique
est un art des peuples chasseurs archaïques, qu’on retrouve sur tous
les continents et qui prend appui sur trois facteurs fondamentaux :
le sexe, la nourriture et le territoire.
Le concept de dualisme
domine dans l’art pariétal selon lequel l’harmonie ou la
dysharmonie, sont l’effet de deux éléments variables qui
s’associent ou se dissocient, s’unissent ou se désunissent: le jour
et la nuit, le mâle et la femelle, la vie et la mort, le monde animal
et le monde humain, le monde terrestre et le monde souterrain.
Dans ses débuts,
l’art paléolithique avait beaucoup de points communs sur différents
continents ; au fur et à mesure, cet art a donné des caractéristiques
régionales, variables selon les continents.
Les images représentées
dans l’art paléolithique forment un langage visuel. Les intentions de
ces artistes étaient précises : mémoriser ou transmettre des
messages par un code d’associations logiques de graphèmes. Ce sont
des lieux où les hommes cherchent des communications avec d’autres
hommes.
Cet art reflète les
croyances, les traditions, les mythes et des événements qui ont marqué
une époque et qui ont marqué aussi les origines de notre manière de
penser et d’être.
L’homo sapiens
exprime depuis plus de 50 000 ans des processus de logique
conceptuelle.
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