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Les sépultures étaient
variées autant que pouvait l'être la population : les tombes les plus
modestes contenaient une simple urne de terre avec les cendres du mort
et tout autour des vases à offrande ainsi que des débris d'autres
vases, de verreries et de bijoux intentionnellement brisés et brûlés
sur le bûcher. Des familles plus aisées firent tailler dans des
calcaires tendres des urnes de pierre à couvercle, ce qui est
remarquable, pour une ville où la pierre était rare. La rareté de la
pierre à Tolosa explique le petit nombre d'épitaphes retrouvé.
Les plus riches se faisaient construire de véritables mausolées,
bâtis en grand appareil, à l'imitation de ceux de Rome. Ces mausolées
furent démontés et leurs débris servirent à construire le
rempart longeant la Garonne au IIIe siècle. C'était le
temps des incertitudes, contrairement à la période de paix durant la construction de l'enceinte
autour de la cité, et devant l'urgence, le rempart fut construit avec
des matériaux de récupération.
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Reconstitution d'un monument funéraire
Illustration
publiée par le Musée Saint-Raymond (Les
Tablettes
de Caius et Priscilla par Fabienne Carme et Lydia Mouysset)
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